Tournée de sensibilisation sur la phase 2 de Microcrédit Alafia

Le Fonds
National de la Microfinance (FNM) a entamé une tournée de sensibilisation et
d’informations des bénéficiaires du Microcrédit Alafia dans plusieurs localités
du Bénin depuis le lundi 10 Octobre 2022.

 

 L’objectif
de cette tournée entreprise par Monsieur Louis BIAO, Directeur Général du FNM
et son équipe est de mieux informer les anciens

 et
potentiels bénéficiaires du Microcrédit Alafia sur les caractéristiques de la
deuxième phase du Microcrédit Alafia depuis quelques mois les conditions
d’obtention, les avantages, le processus de remboursement. Au cours de la
première journée, le lundi 10 Octobre 2022, six (6) communes ont été
parcourues. Il s’agit parallèlement d’Abomey-Calavi, d’Allada, de Toffo, de
Tanguiéta, de Toucountouna et de Boukoumbé. 

 

Pour la
circonstance, deux équipes ont été constituées. L’une travaille dans les
localités du Sud, sous les auspices du Directeur Général, lui-même. L’autre,
est dans l’Atacora et la Donga, sous le contrôle des cadres du FNM. 

 

A toutes les
étapes parcourues le lundi, les équipes du FNM ont été soutenues sur le terrain
par les autorités communales, les responsables de groupements féminins, les
agents des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et les assistants sociaux en
services dans les Centres de promotion Sociale (CPS).  

 

A Allada, le
DG Louis BIAO a rappelé à l’assistance la vision du Gouvernement à travers le
Microcrédit Alafia. Il leur a expliqué que le Gouvernement du Président Patrice
TALON est dans une démarche méthodique de lutte contre la pauvreté. 

Et pour
atteindre cet objectif, selon le DG, il faut créer des conditions favorables
aux acteurs de développement à la base que sont les femmes et hommes qui
s’investissent dans les activités génératrices de revenus, dans l’agriculture
et la transformation des produits agricoles, poursuivra-t-il pour dire que
c’est pour ces acteurs que le Gouvernement met de gros moyens afin de leur
permettre d’avoir accès aux microcrédits sans conditions contraignantes. 

 

Louis BIAO a
invité, toutes les populations rencontrées au cours de la première journée à
faciliter la tâche au Gouvernement en remboursant à bonne échéance pour
permettre la pérennité du Microcrédit Alafia. Dans l’Atacora, le discours a été
le même. 

Les
émissaires du DG conduite par Madame Carole DAGBA, ont utilisé les mêmes
élements de langage pour amener les populations à s’approprier le principe et
comprendre qu’en leur donnant la possibilité de prendre des crédits entre 30
mille ; 50 mille ou 100 mille francs CFA, c’est toujours dans le souci de satisfaire
aux doléances des bénéficiaires. 

 

*Les
conditions d’accès*

 

Les
conditions d’accès à la phase II du Microcrédit Alafia n’ont pas changé. 

Pour en
bénéficier, il suffit de : – se munir d’une pièce d’identité (carte
d’identité, carte LEPI, ou certificat d’identification personnelle CIP), –
avoir un compte de transfert d’argent enregistré en son nom auprès d’un des
opérateurs GSM partenaires du FNM ; – Etre membre d’un groupe de caution
solidaire de 03 ou 05 personnes ; – Payer les frais connexes qui s’élèvent à
400 F pour les frais de dossier et de formation et 1,2% du montant du crédit
pour la prime d’assurance décès.

Avec la
phase II du Microcrédit Alafia, notons que le taux d’intérêt est maintenu à 4%
le semestre soit 8% l’an et le bénéficiaire paie les frais de retrait de son
crédit selon la grille tarifaire de son opérateur GSM mais le Gouvernement
prend en charge les frais de remboursement que le bénéficiaire devra
supporter. 

La durée de
remboursement varie entre 6 et 10 mois.

Conscients
de l’importance de cette séance d’information et de sensibilisation, les
participants et les autorités communales ont témoigné leur reconnaissance à
l’endroit du Gouvernement pour les efforts consentis afin de réduire la
pauvreté au Bénin.

 

Les hommes
et femmes rencontrés ont pris l’engagement de respecter rigoureusement les
principes du Microcrédit Alafia, notamment du remboursement pour garantir sa
pérennité.

 

Les élus
locaux ont eux aussi, pris l’engagement de poursuivre la sensibilisation à leur
niveau et de faire un suivi en collaboration avec les SFD et les CPS.